Philippe Praud fait sa première rentrée à la direction de Sainte-Ursule

Article Ouest-France du 31 août 2022 :

Luçon – Directeur depuis dix ans, Loïc Baudet a quitté Luçon pour Montaigu, Philippe Praud le remplace à la tête du collège lycée Sainte-Ursule.

Philippe Praud fait sa première rentrée à la direction de Sainte-Ursule

Trois questions à…

Philippe Praud, nouveau directeur du collège lycée Sainte-Ursule.

Quel est votre parcours ?

J’ai 49 ans. Après une maîtrise d’Histoire, j’ai enseigné dans cette discipline. En 2009, je suis devenu directeur du collège Notre-Dame de l’Espérance aux Brouzils, puis en 2015 du collège Puy-Chabot au Poiré-sur-Vie. Si je ne connaissais pas Sainte-Ursule, je connaissais Luçon, notamment pout y avoir préparé mon mémoire sur le chapitre cathédrale au livre Vendée – Luçon, Maillezais, Saint-Laurent-Sur-Sèvre – La Grâce D’une Cathédrale, et plus récemment le Centre vendéen de recherches historiques a publié mon étude sur l’enseignement catholique en Vendée.

Vos premières impressions à Sainte-Ursule ?

J’ai saisi cette opportunité de venir à Luçon, changer d’établissement c’est se donner de nouveaux défis, de nouveaux enjeux. Je vais découvrir le pilotage d’une structure plus complexe avec un collège, un lycée et un lycée professionnel où on attend un effectif stable de 1085 élèves. Il faut finir d’assimiler la réforme du lycée, et peut-être voir arriver de nouvelles réformes, en lycée professionnel et en collège. Je découvre un établissement qui a connu beaucoup de travaux avec mon prédécesseur, il reste un ascenseur en cours de finition pour avoir l’accessibilité dans tout l’établissement.

Quels sont vos projets ?

 Il me faudra continuer à développer l’établissement, l’offre de formations, dans les années à venir. Déjà, après les deux ans de crise sanitaire, nous allons pouvoir relancer les projets habituels, notamment les voyages, les échanges avec les établissements partenaires. Le grand projet de cette rentrée, et des suivantes, sur lequel les enseignants travaillent depuis un an, est numérique. Des tablettes vont être distribuées à tous les élèves de 5° et de seconde. Cela offrira de nouvelles approches pédagogiques. C’est aussi un équipement très sécurisé qui pourra être contrôlé (accès internet, temps d’utilisation…) à la fois par les enseignants et par les parents. Le projet poursuivra son développement sur les autres classes les années suivantes.