Depuis septembre, elles sont accueillies en seconde, au lycée Sainte-Ursule. Pendant quatre mois, elles logent chez des lycéens. C’est pour elles, « l’expérience d’une autre culture ».
Rencontre
Hally, Freda, Lucy, Lauryn, Julia, Ruby et Miranda ont 15 ou 16 ans, elles viennent de Bendigo, au sud-est de l’Australie, et sont accueillies au lycée Sainte-Ursule. Arrivées début septembre, elles logent dans des familles de lycéens. Les sept jeunes filles repartiront en décembre, quittant le début de l’hiver européen pour retrouver l’été austral.
« Nous sommes venues pour avoir l’expérience d’une autre culture et mieux apprendre la langue française », expliquent-elles. En effet, le français est peu étudié en Australie, où l’on préfère, par exemple, le japonais. Si trois d’entre elles sont déjà venues en Europe, certaines ayant un père anglais, l’expérience de vivre seule dans une autre famille est inédite pour toutes. « Celles qui ont fait l’expérience les années précédentes, dont la soeur de Lucy il y a deux ans, nous ont encouragées, donné des conseils avant de venir, explique l’une d’elle. Nous sommes accueillies dans deux familles, six semaines dans chaque. Elles sont très accueillantes et cherchent à nous faire plaisir, même si ce n’est pas toujours facile de communiquer. On reste quand même des invitées dans la famille. »
« On apprécie la nourriture »
Avec les familles, toutes ont pu visiter la région et au-delà : La Rochelle, Nantes, le Puy du Fou, la Bretagne ou Paris, selon les familles. « On apprécie beaucoup la nourriture, surtout les fromages, la raclette, le bon pain et la brioche ! »
Au lycée, elles sont réparties dans des classes de seconde ou de première, selon leur âge. « Comme nous sommes venues à sept, on a plus tendance à se retrouver pour parler entre nous. La journée scolaire ici paraît très longue, la pause déjeuner aussi, mais c’est bien ! »
Pour la première fois, le lycée a mis en place une heure de cours hebdomadaire, spécifiquement pour elles, de français langue étrangère. « Cela nous a permis de constater que nous connaissions déjà beaucoup de vocabulaire, nous avons appris à l’utiliser. Au début, quand on me parlait, j’avais l’impression d’un bruit continu, je n’arrivais pas à détacher les mots », confie l’une des jeunes filles.
Elles ont également présenté, en anglais cette fois, leur pays et leur lycée de Bendigo, aux différentes classes de lycée. Les élèves étaient d’autant plus intéressées, que cette année le voyage est prévu en février et certains seront accueillis dans les familles de ces sept jeunes. Ruby reste à Luçon jusqu’en février, les six autres repartent début décembre avec une halte à Paris, avec la maman de Miranda, qui prolongera son séjour par un tour d’Europe.
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